lundi 6 juin 2011

Malbouffe et santé

Impact de la "malbouffe" sur la santé

Chaque année en France, la malbouffe provoque trois fois plus de morts que le tabac et cinquante fois plus que les accidents de la route. Elle est en grande partie responsable de 30 % de nos cancers, de nos 500 000 insuffisants cardiaques, de 2 millions de diabétiques et de 8 millions d’obèses.
Cette constatation est effarante et pourtant, bien que cela se sache, les habitudes alimentaires ne semblent pas s’améliorer.

En un demi-siècle, le contenu de notre assiette s’est radicalement transformé.
Aujourd’hui, 80 % des aliments que nous avalons sont industriels.
Souvent trop gras, trop sucrés, trop salés et surtout bourrés de chimie.

Les chercheurs de l'équipe suédoise ont constaté que les adolescents participant à leur étude avaient l'habitude de manger trop vite.

Manger moins vite permet de combattre efficacement l'obésité. C'est ce que montre le mandomètre (appareil indiquant le temps réel la vitesse à laquelle le repas est consommé), un appareil étonnant mis au point par l'équipe du professeur Per Södersten, de l'Institut Karolinska de Stockholm (Suède) et présenté cette semaine sur le site du British Medical Journal. Cette petite balance ronde glissée sous l'assiette et reliée à un ordinateur agit comme une sorte de «mouchard» en mesurant en temps réel la vitesse à laquelle on mange.
Une équipe de la clinique de l'obésité de l'hôpital pour enfants de Bristol (Angleterre), dirigée par le professeur Julian Hamilton-Shield, a étudié l'impact de l'utilisation du mandomètre sur 106 jeunes de 9 à 17 ans en surpoids, comparés à un groupe témoin. Tous étaient encouragés à faire du sport pendant au moins une heure par jour et à suivre un régime équilibré (eatwell plate) défini par la Food Standards Agency britannique.
Les chercheurs ont constaté que les adolescents participant à leur étude avaient pour habitude de manger trop vite. Mais au bout d'un an, ils ont constaté que les utilisateurs du mandomètre ingurgitaient des portions de nourriture moins importantes à une vitesse réduite de 11 %. Surtout, leur indice de masse corporelle (IMC, rapport du poids au carré de la taille exprimée en mètre), qui définit le surpoids (plus de 25) et l'obésité (plus de 30), a baissé en moyenne de 2,1 points. Cette amélioration substantielle s'est même maintenue pendant six mois après l'arrêt de l'utilisation de l'appareil. Ce qui suggère une amélioration à long terme du comportement alimentaire. Autre résultat intéressant : le taux de «bon » cholestérol sanguin (HDL) était significativement plus élevé. Par comparaison, la réduction de l'IMC était trois fois moindre chez les jeunes du groupe témoin, avec une accélération de 4 % du temps mis pour s'alimenter.
«En se focalisant sur la vitesse d'absorption et le volume du repas et en renforçant la sensation de satiété, le mandomètre complète utilement les rares méthodes de lutte contre l'obésité des adolescents actuellement disponibles, sans avoir recours à des médicaments», notent les auteurs de l'étude dans le BMJ.

Mais il n’est pas non plus indispensable de posséder cet appareil pour mettre en place de bonnes habitudes.
Poser la fourchette entre chaque bouchée est déjà une expérience intéressante à faire. Elle permet de prendre réellement conscience de la manière dont on a l’habitude d’ingurgiter les aliments. Bien souvent, nous n’attendons même pas d’avoir fini de mâcher la première bouchée pour en engouffrer une seconde !
Or, il est indispensable, pour que l’organisme assimile et digère mieux l’alimentation, de mastiquer suffisamment pour que la prédigestion se fasse. Il faudrait rendre les aliments presque liquides avant de les avaler…
Ces simples actions, comme celle peut être de servir dans des assiettes plus petites et surtout de ne pas se resservir, peut modifier naturellement les habitudes.
Au delà de çà, l’hypnose et l’apprentissage de l’auto-hypnose va également renforcer la prise de conscience et renforcer notre capacité de s’auto réguler.

Alimentation et apparition du diabète de type 1
On sait déjà que l'obésité et l'inactivité peuvent être responsables de l'apparition du type 2 chez les jeunes. D'ailleurs, on estime qu'entre 10 % et 30 % des nouveaux cas de diabète chez les enfants et les adolescents aux États-Unis sont de type 2.
Une recherche par une équipe suédoise sous la direction d'Austé Pundziuté-Lycka de l'Université d'Umea, parue dans la revue Diabetes Care , conclut que la suralimentation pourrait aussi jouer un rôle dans l'apparition du type 1. Cela permet, en partie, de comprendre l'augmentation du nombre de jeunes atteints de type 1 dans certains pays.
En prenant deux populations de jeunes à risque de faire du diabète, l'équipe a constaté que le groupe qui avait une alimentation comprenant plus de glucides, de gras et de protéines et qui avait aussi un poids par rapport à la taille plus élevé pour son âge courait un risque accru de faire du diabète de type 1 par rapport à ceux qui avait un poids plus faible et une alimentation moins riche en calories.
Dans leur conclusion, les auteurs ciblent tout particulièrement les glucides comme principaux responsables. Une conclusion qui va à contre-courant de tout ce qui a été dit par le passé, comme quoi le sucre ne donne pas le diabète. Les auteurs affirment que le sucrose et d'autres types de sucre dans la même famille ont peut-être un rôle à jouer.


Sources : Le Figaro santé
Plein Soleil - Hiver 2004. Marc Aras, directeur des communications de Diabète Québec.

mercredi 24 mars 2010

mercredi 2 décembre 2009

"Je ne me sens plus la même, mais plus forte " - Participante du stage d'été 09

Eve, Teresa, J'espère que vous êtes en pleine forme...
J'ai beaucoup aimé ce stage et l'équilibre de ce stage avec le mélange des 2 disciplines.

J'ai pu ressentir en quoi le travail de Teresa permettait de s'encrer au sol après le travail de Eve qui sollicitait le mental très fortement. J'ai également ressenti le bien-être à être "centrée", et j'étais ébahie par l'absence de fatigue au terme de la journée.. bref, pour une mentale qui a du mal à ressentir son corps, c'est top !

L'hypnose m'a permis de prendre conscience très fortement de mes croyances, et celles que j'ai pu faire "sauter" s'atténuent progressivement de jour en jour. La grande révélation pour moi a été l'état de dissociation très fréquent auquel j'ai recours pour me couper des émotions. J'ai pu boucler avec le travail de développement personnel que je fais par ailleurs avec l'ennéagramme.

Des changements se sont opérés dans mon comportement. Je ne me sens plus la même, mais plus forte d'une plus grande conscience de Moi ...J'ai repratiqué l'auto-hypnose juste après le stage, avec succès. Depuis, mon emploi du temps m'a rattrapé mais tant pis, je sais que je peux y revenir, même si je dois le faire via un thérapeute (Eve ? :-)) au moment venu. Je sais ce que je peux en attendre et ce que celà peut m'apporter.

Quand je suis revenue dans l'Entreprise le 10 aôut, mes collègues m'ont trouvé particulièrement épanouie et m'ont demandé où j'étais allée en vacances ! .... "chez Eve & Teresa" bien sûr !! j'avoue que l'expérience du tipi et les déplacements à vélo ont permis de faire un tout harmonisé ...La pratique de l'auto-hypnose se décante progressivement dans ma tête, je comprends mieux les différentes étapes abordées.Côté danse, j'aurai aimé "danser plus", mais sans doute faut-il être plus libéré que nous ne l'étions de nos corps .. (Teresa n'oublie pas de m'envoyer tes dates de stages sur Nantes quand tu les aura). Voilà, tout ça n'est pas banal et m'enchante beaucoup...Je vous embrasse bien fort, Au plaisir de se revoir, à Nantes, à Paris où à Isle sur la Sorgue ! Christina

Qu’est-ce que l’épigénétique? Comment se forment les dépendances au niveau du cerveau ?

Qu’est-ce que l’épigénétique?
Comment se forment les dépendances au niveau du cerveau

La question de savoir dans quelle mesure nous sommes préprogrammés ou façonnés par l’environnement continue à susciter des controverses. Le domaine de l’épigénétique est apparu pour combler la brèche entre l’inné et l’acquis. Au XXIème siècle, la définition la plus courante de l’épigénétique est « l’étude des changements héréditaires dans la fonction des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence ADN ». « On peut sans doute comparer la distinction entre la génétique et l’épigénétique à la différence entre l’écriture d’un livre et sa lecture. Une fois que le livre est écrit, le texte (les gènes ou l’information stockée sous forme d’ADN) seront les mêmes dans tous les exemplaires distribués au public. Cependant, chaque lecteur d’un livre donné aura une interprétation légèrement différente de l’histoire, qui suscitera en lui des émotions et des projections personnelles au fil des chapitres. D’une manière très comparable, l’épigénétique permettrait plusieurs lectures d’une matrice fixe (le livre ou le code génétique), donnant lieu à diverses interprétations, selon les conditions dans lesquelles on interroge cette matrice. »
Thomas Jenuwein (Vienne, Autriche)

"The Independent" a rapporté qu'en une décennie le nombre de Britanniques qui consomment de la cocaïne a augmenté de 3000%. Cette augmentation est attribuée à la fois à la disponibilité croissante des substances de classe A et à la chute de leur prix. A long terme, les conséquences de cette tendance sont particulièrement inquiétantes si on en croit de récentes recherches : les opiacés peuvent effectivement reprogrammer la manière de fonctionner du cerveau. Selon de récentes recherches, des drogues psychoactives peuvent réécrire le code épigénétique de votre cerveau. Les nouveaux résultats apportent des éléments qui pourraient aider à expliquer comment un changement transitoire dans l'environnement du cerveau –la présence d'une drogue- se traduit par des changements à long terme au niveau des connections cellulaires du cerveau, ce qui peut mener finalement à la toxicomanie.

La capacité du cerveau à apprendre est un processus itératif qui relie continuellement les évènements et leurs conséquences, jusqu'à ce que la mémoire associative soit formée. Les drogues psychoactives qui induisent un "high" (ou une récompense), stimulent ces circuits d'apprentissage et on suppose que, lorsqu'il y a dépendance, le système d'apprentissage conditionné par la récompense débute par un surmenage pathologique qui mène à la compulsion. Par la suite, une prise régulière (chronique) de drogue compulsive renforce encore plus l'association apprise et exacerbe le problème.

Du point de vue physique, l'apprentissage agit sur la force des connections et des communications entre des cellules particulières du cerveau. Bien qu'on en connaisse peu sur les mécanismes moléculaires exacts qui mènent à ce renforcement, celui-ci entraîne certainement l'activation de gènes qui contrôlent le remaniement physique des connections.

A la suite d'une administration de drogues telles que la cocaïne, un certain nombre de gènes sont activés dans le cerveau et de nouvelles recherches montrent que ce mécanisme d'activation entraîne des modifications épigénétiques –modifications chimiques au niveau de l'ADN (qui code pour le gène) ou des protéines qui lui sont associées (histones).

Les modifications épigénétiques ne modifient pas le code de l'ADN en lui-même mais elles influencent plutôt l'accessibilité de ce code aux facteurs qui le lisent et le traduisent en son produit. Par conséquent, les modifications épigénétiques peuvent rendre un gène accessible et ainsi, augmenter la quantité qui est lue (augmentation de la quantité du produit). Elles peuvent aussi rendre un gène inaccessible –et le désactiver réellement. Il a été montré que la cocaïne favorise l'acétylation des histones au niveau des gènes qu'elle active, modification connue pour être associée avec l'ADN accessible et actif. • Compte rendu de Ruth Williams • Traduit par Amandine Henckel, CNRS, Montpellier

Source: http://epigenome.eu/fr/1,1,0

jeudi 30 juillet 2009

Est-ce que les enfants peuvent bénéficier de l’hypnothérapie ?

Les enfants et l'hypnose thérapeutique
Est-ce que les enfants peuvent bénéficier de l’hypnothérapie ?




Que ce soit en milieu hospitalier ou dans un autre cadre, l’enfant est toujours conscient et collabore avec le thérapeute. Il est en effet très important que l'enfant souhaite participer et c’est à lui d’identifier le problème qui doit être résolu. Cette technique est particulièrement intéressante quand l’enfant ne veut pas parler de « son problème ». En effet, le thérapeute n’est pas obligé de « savoir », c’est l’enfant qui sait à son propre niveau ce qui le dérange.

Par contre, les parents peuvent être d’un grand secours pour la compréhension de certains symptômes.

L’hypnose est un moyen d’intervention très puissant pour les adultes, mais encore plus pour les enfants car ceux-ci, âgés de six ans et plus n'ont pas encore entièrement développé leur pensée de raisonnement; ceci se produit généralement après l'âge de onze ou douze ans. Jusqu'à cet âge, l'information est reçue sans critique par l'enfant; elle n’est pas traitée et évaluée analytiquement comme le font en général les adultes. En fait, les enfants ne se préoccupent pas des théories et des faits sur le monde ou comment les choses devraient être. Ils entrent en hypnose beaucoup plus facilement que des adultes et répondent admirablement bien aux histoires créant les images et les résultats désirés.



Voici les domaines les plus connus pour lesquelles l'hypnose peut être efficace ;Les peurs et des anxiétés

· La peur du dentiste , des aiguilles

· Les cauchemars et la difficulté à l’endormissement

· La peur de la mort

· Dans le cas d’un divorce ou d’un deuil d’un parent ou de quelqu’un de proche.

· L’arrivée d’un nouveau bébé

· La douleur (seulement avec ordonnance du médecin)

· L'asthme

· L’énurésie nocturne

· L’hyperactivité

· Les difficultés d’apprentissage scolaires et de concentration sont des aspects souvent traités avec efficacité. Il est étonnant de constater à quel point les enfants et adolescents sont participatifs et obtiennent des résultats spectaculaires et rapides



L’hypnose à l’hôpital



Dans certains hôpitaux, l’hypnose est largement utilisée par un grand nombre de soignants et s’avère un outil rapide est efficace: Les anesthésistes, les spécialistes du traitement de la douleur, les infirmières mais aussi les chirurgiens, utilisent cette technique. C’est un travail d’équipe qui demande une écoute personnalisée et permet d’éviter les complications dues à certains produits anesthésiants par exemple. Le réveil est facile et naturel.



Qu’est-ce que cela apporte?

L’hypnose permet souvent d’éviter une médication à long terme.

Les résultats obtenus contribuent au mieux-être de l’enfant ou de l’adolescent et par là même à instaurer un climat familial plus détendu et une meilleure compréhension au sein de la cellule familiale.

samedi 18 juillet 2009

Espace de discussion


Bonjour et bienvenue,

Cet espace d'échange est réservé aux questions que vous désirez poser. Je me ferai un plaisir d'y répondre. Questions et réponses seront visibles par les autres utilisateurs. Si vous désirez une réponse confidentielle, merci de m'envoyer un mail à cette adresse: eve.ducharme@wanadoo.fr ou bien contactez-moi au 01 40 47 50 22 / 06 73 93 24 82

mercredi 15 juillet 2009

Est-ce de l’Hypnose comme on voit à la télé ?

Est-ce de l’Hypnose comme on voit à la télé ?

L’Hypnose Thérapeutique n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle ni dans la forme, ni dans l’objectif.

L’Hypnose existe depuis des millénaires sous différentes formes, c’est surtout depuis Milton Erickson, que nous connaissons ses utilisations « modernes » thérapeutiques.

De nombreuses recherches d’électro-encéphalographie n’ont révélé aucune similitude entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal.

Il a d’ailleurs été récemment découvert une zone spécifique du cerveau qui ne s’active que durant l’état d’hypnose.

Il s’agit donc d’un état naturel, que chacun de nous expérimente au quotidien lorsqu’il est absorbé dans un ouvrage, un bon film, ou tout simplement en train de « rêvasser ». Cet état (appelé « common everyday trance » par Erickson), communément appelé « état modifié de conscience » peut aller de la détente légère à une relaxation beaucoup plus profonde, selon les sujets, les moments de la journée, le contexte… C’est un état d’être normal, propre au règne vivant et qui semble même nécessaire au maintien de notre équilibre mental.